Un monde sans peur ne serait plus un monde sauvage, puisque la peur est un sentiment. Pour être sauvage l’humain doit s’animaliser, et pour cela il doit créer des sentiments typiquement humains – puisque l’humain est un animal. L’humain est un animal hypertrophié, exacerbé, et en s’animalisant il peut toutefois s’écarter du monde sauvage*, ou bien en se robotisant. Il pourrait passer un week end sauvage dans le désert avec les loups, sans peur, mais cela ne serait pas sauvage. Ou bien d’autres un week end sauvage dans les sentiers de hautes montagnes, mais avec des préoccupations humaines, et quelqu’un pourrait rester cloitré chez lui avec des sentiments forts. La seule limite entre l’homme et l’animal est le sentiment, ou bien les uns en ont plus, ou bien d’autres en ont moins.

  • Vous aurez noté le paradoxe avec la phrase précédente.

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