Que nous fumes heureux d’être ensemble
Dans les futaies qu’un alcool enchantait
Il fut naturel et divin comme l’air
Nul aigle ne se glissait dans le ciel
Nous fumes telle une vaste orée gelée
Dans un soleil qui habitait de l’airain
L’espace était un habitat équitable
Il semblait que tout fut souverain
Dans un point parfaitement exact de la lisière
Un animal semblait poindre le bout de son nez
Et vouloir nous guider vers endroit secret
Où du sable s’était évaporé de la terre !