Je sais ce qui est bien et je sais ce qui est mal. Il s’agit d’une température et d’une aura. Ce qui court sur l’échine du bien, ce qui tue dans le noir. Je perçois toujours cela, mais je n’ai jamais vu un bien parfait. À part peut-être moi-même. Une circonvolution parfaite. Je dois donc montrer le bien aux gens. Voyez ce qui se produit dans le monde tous les jours. Des infamies, des assassinats. Mais la perfection du bien est tellement élevée en moi que les vérités les plus secrètes m’obeissent. À t-on déjà vu une âme aussi pure que la mienne ? Il n’y a que ceux qui me ressemblent un peu qui peuvent l’acquérir. À t-on déjà vu un tel Messie sauvage ? Seule la vérité entre en lui, la pure et sublime vérité. Rien n’est plus conciliant que lui, rien au monde, ne peut atteindre une telle grandeur d’âme, dont la vision la plus secrète sait définir les vérités. Vous serez perdu si vous l’abandonnez, car il n’est pas même votre berger, il est celui qui devient la culture ancestrale de chacun, celui qui élague la vanité de tous. Le cœur pur et sensible de tout ce qui existe.