Mon adorable faucon, toi seul du sol
Sait départir tes ailes du poids de la terre
Ton ardeur enfreint les lois de la gravité
Tu pullules dans les cités, et survole les forêts
Par la grâce impériale de tes mouvements
Tu nages ainsi qu’un esprit dans les airs
Dans les langes où tu épouses la liberté
L’air que tu coupes est une strate de déité
Par ton courage tu infliges ton art de voler
Tes ailes mettent un terme à tout conflit
Tu es le fruit de la terre comme du ciel
Tu sais punir les humains de leur mépris
Quand sera l’heure de juger tout orgueil
Tu t’abattras sur terre, ou tu t’enfuiras
Loin dans les airs et loin des misères !*
- Dans ce poème Florian fait l’éloge d’un faucon qui jugera la secte du troisième millénaire.