Vous pouvez atteindre le parc Puget en prenant la route devant l’église Saint Victor, qui passe devant la maison d’un poète. Arrêtez vous à la boulangerie à l’angle du boulevard. Ses spécialités sont les navettes mais j’y préfère ses mille-feuilles. Vous atteindrez ensuite le parc, où je stationais il y a plus d’une vingtaine d’années. L’entrée mentionne un quatrain de Baudelaire. Il y a plus de vingt ans, dans la cité phocéenne que j’eus du mal à reconnaître récemment. Je descendais ensuite par l’escalier à l extrémité du parc, et rejoignais la corniche par une série d’habitations désertes. Je l’atteignais parfois de nuit, en octobre par exemple. Et c’était la plus belle facette de la cité, qui semblait triste et éternelle, et d’une joie discrète comme l’est le croissant de lune des pays arabes. Je marchais fièrement sur le bord de mer, et convoitait des flots indisctincts et légers.

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