Quand des partisans, des fanatiques et des radicalisés occultent absolument la dimension humaine d’une personne ou d’un groupe de personne, comme il est souvent de coutume dans des journaux de gauche aujourd’hui, cette déshumanisation, cette vision du monde décharnée de l’humain, fanatisée et ignorante des fondamentaux de la justice, occultent toute la matière de la réalité. Seuls persistent les bas instincts, la compétition, la vendetta généralisée. Les forces destructrices se recueillent, les propos, décharnés de la substance réelle à laquelle ils font référence, deviennent des symboles de guerre. Les travers des nations s’exacerbent, la population, dressée et cannibalisée, s’empresse de régler ses comptes. Le bon sens tel qu’on le nommait, n’existe plus à moins qu’il soit utilisé à son tour. En ces temps chaotiques, l’instinct primitif fait la loi, parfaitement institutionnalisé parfois, voire dissimulé en grande pompe. La propagande règne, les illusions se dressent les unes après les autres, l’amalgame s’épanouit là où chacun défend ses intérêts personnels. Les victimes sont niées, et les bourreaux encensés.