J’ai horreur de la folie des grandeurs, des grandes thématiques, de la violence, j’aime des instants éphémères* qui deviennent éternels, des instants mélancoliques et perdus, l’anonymat de l’errance, l’ivresse stable et pérenne. J’aime les hôtels trois étoiles et méprise ceux qui en comptent plus**. Je m’y sens à l’étroit, entravé, abattu. J’y dors mal et n’y vois rien de familier, de coquet ou d’intime. Ce qu’il me faut, c’est un hôtel trois étoiles, pas plus.
- Pour ne pas dire fugaces.
- Sauf dans de rares exceptions où l’établissement est resté authentique.