Je suis un homme de la rue, mais je n’ai jamais été un voyou, je suis un homme d’extérieur, mais dans un monde intérieur, j’avance aux côtés des devantures, et parfois dans la pleine nature.*J’ai une connaissance singulière du monde, chacun la sienne. Chacun cultive ses radis, chacun cultive midi à quatorze heures. Certains avancent en groupe, d’autres non. Tout le monde avance, ou vit seulement. C’est un mystère, le rythme cardiaque. Le cœur est ainsi fait qu’il bat et que nous devons vivre.
- Je suis casanier en fait, mais c’est pour le poème.