Rien ne compte plus que la légèreté, la stabilité, la santé, le corps dans la civilisation de la mort. Mais que voulez vous bien faire de la mort ? Est-ce que votre progrès n’amène pas au dressage de la mort, à l’instigation de la mort, à la culture de la mort ? Est-ce que vous n’avez pas réalisé votre rêve de repousser la mort parce qu’elle est toujours plus proche ? Vous ne voudriez pas mourir ? Vous avez cultivé la mort et fleuri la mort partout autour de moi depuis deux décennies. La mort est un circuit fermé que vous bénissez et chérissez. Vous avez établi une culture de mort et le seul remède à la mort, c’est ce que je suis. *

  • J’ai écrit cela dans une légère angoisse, sans colère. Ça se ressent peut-être. La belle angoisse. Mais n’est-elle pas elle aussi un rempart contre la mort ? Ce qui l’exclue de la vie ?

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