Le tombeau des hackers.
La falaise s eprit d un diamant
Elle acheta tous les délires
Elle saisit toutes les aventures
Et me positiona dans une pure image
Vibrante comme une dune de diamant
Rien ne résistait sur cette frange
Rien ne subsistait qu’une étoile
Une douce énergie balbutiante
Une épave qui avait pris la vie
La croissance du végétal
J’étais moi-même ce végétal
Et faisais corps avec le monde naturel
Sublime et idéal. Toutes mes terres
Tous les océans en moi étaient subtils
Et une seule pousse, un seu aléa
Construisait l evanescente cime
Le delta où je cogitais*
- Dans ce poème sommaire, le poète Florian Tomasini détruit le hacking en procédant d’une construction paradoxale. Elle apparaît comme le recours d’une errance. Florian Tomasini a souvent suggéré que l’essence de chacun disparaît quand elle affronte le questionnement*. La coda de ce poème a donc un sens énigmatique dans son emploi du verbe cogiter, car il évoque au contraire une cessation de la pensée. Il invite à réfléchir pour soi-même et à se découvrir personnellement.
- Questionnement qui se renouvelle encore quand une population atteint des sommets selon une injonction qui n’est pas la sienne, selon Jean-Guy de Tarse dans sa critique du Ballet des Fugues du compositeur Hermann Maus*.
- Hermin Von Diebentrup dira en s’inspirant de cette même composition qu’il n’y a pas de sommets mais une altitude constante de soi-même, dont les plaisirs existentiels peuvent apparaître à n’importe quel moment et dans n’importe quel contexte dans son ouvrage La plaine des lemmings.*
- Ce à quoi Jacques Lacarnière ajoutera dans son ouvrage Essence et simplicité que la recherche de soi dépend d’avantage des autres que d’une relation unique à soi-même.*
- Le philosophe Charles Pépin organisera un colloque à ce sujet lors des rencontres philosophiques du festival Les bœufs avant la charrue.*
- Festival lors duquel le plasticien Robert De La Boutade mettra en scène une série de singes pratiquant des sévices corporels dans un champ de maïs, dans sa série intitulée Vous êtes ridicules.