je bois avec ardeur ton haleine
unique, déserte, une
unique à en frémir
j’avale une gorgée telle
une gorgée d’azur frémissant 
plus intériorisée plus emplie
qu’un glacier quelconque où l’eau
s’est mise à geler mais toi
ce millier de blocs de sel dissous 
te désignent 
je suis le désir sucré de ce sel 
cette combinaison telle
cette venaison commune 
vérité bouddhique oui
toute chaîne causale fondue
à cette teneur que je sens et souffre
ce sel dissous
Aucun Trackback
Vous pouvez laisser un trackback en utilisant cet URL: https://www.angle-vivant.net/florages/wp-trackback.php?p=3013
Un Commentaire