La pensée gaslighting.

La pensée gaslighting est simplexe, très dans l’air du temps. Elle est fade et impersonnelle, et elle ne veut rien dire. Utilisée comme cela elle pense signifier quelque chose, mais elle ne signifie rien qu’une attente précise. La pensée gaslighting fonctionne, elle a des fondements : la simplexité, dont on ne comprend pas grand chose mais qui est dans l’air du temps, simplexe aussi, soit qui ne signifie rien, dont la simplicité apparente est le fruit d’une démarche complexe invisible.


Non pas d’une démarche ou d’un processus créatif, mais d’une intention, coupée du discours, comme toujours dans notre ère marchande et dénaturée. On n’y comprend rien mais il semble y avoir du sens, en accord avec l’ère du temps. Et ça fonctionne : et ça profite ! Les superficialités se rejoignent, s’épousent et pensent vivre ensemble une harmonie.


Le discours simplexe n’est pas vraiment décousu, plutôt abscons, il ne part pas dans tous les sens, il relie et se concentre en un point unique : le simplexe, le gaslighting. Il n’est pas nécessairement une brume wagnérienne, mais un point de simplexité. Un système biaisé.


Le gaslighting ne laisse pas le temps de réagir ou de penser : il agit directement, car le temps de pensée nécessaire à l’auditoire n’a pas eu lieu, l’auditoire est fasciné par un hypothétique contenu. Il ne sait même plus de quoi il est question, ni quelle usurpation il y a derrière.

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