La mer.


Ce qu’il y a d’intéressant dans la télé-réalité c’est l’abolition des frontières entre le réel et la fiction, mais à terme bien sûr, après le floutage, la disparition de l’intime. Ce qui était considéré comme tendancieux n’aura plus même cours, mais une sorte d’étalage de la vulgarité à l’infini – la vulgarité devrait être l’antonyme de l’intimité – et donc le pouvoir à ceux qui n’ont pas, plus ou jamais eu accès à l’intimité. Un monde de surface, d’apparence. Mais les fonds – ô grands fonds, vaste mer ! – continuent à agir, incessamment, comme des flots tumultueux, une rivière invisible, atmosphérique diront certains, avec tous les germes en furie de l’avenir et la colère des dieux !

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