CE QU’EST LE SILENCE
Une bourrasque se saoule, saoule le vide, saoule
L’oxygène, sa suspension banale et l’absolu
D’une hune qui seule respire
Cette complexité, cette unicité
Une allumette s’y frotte, brûle un grenier
Flambe une charpente
Un débarras de soufre
Cette abondance de poudre
De grains d’encens alimentent cet incendie
Cette toxicité
Une allumette fait la charpente martyre
Rien ne prend fin, ni ne s’éternise
Les causes sont floues, emportées
Le lierre passe qui nous unifiait