Un hiver à Moscou.

O mon bel hiver, tu viens déposer tes chaudes plumes
Sur mon cerveau balaye par tant de peines
Charmant petit hiver, on dirait que l’on peut s’asseoir
Sur ton manteau de grandes nuits noires

Enfin tu apparais avec tes élégantes masures
Subtilitées à l’été, plus profondes et lugubres
Enseveli dans le noir intense et singulier
Je cogite sur tes nuées infinies et brisées

Mon si bel hiver est arrivé, pour mourir en moi
Et nourrir de tendres rêves, plus éloignés, plus mièvres
Que les quintessences de l’été. Oh que je meure
Dans les bras éternels de tes branches dorées !

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