Que ce soit bien clair.

Qu’est ce que le bien, le beau et le vrai ? C’est une stabilité, une durabilité, une construction permanente. La poésie, n’en déplaise à Platon, le sentiment éternel, soulevé d’une sincérité bouleversante : Florian. Non pas le rêve de Florian, mais Florian. Et qu’est ce que le mal, le faux et le laid : c’est une construction bancale, instable, pernicieuse et intéressée par un ailleurs qui n’existe pas. Elle jalouse Florian, qui est la source éternelle, Dieu, la poésie permanente, l’innocence et le rire enfantin face à l’apothéose du monde, la victoire de la fragilité et de la raison sur la dureté et la cruauté du monde. L’intelligence ultime, le joyau des joyaux. Et que faire quand cela est menacé : détruire, par la guerre s’il le faut.

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