Un souvenir.

Lorsque j’ai fait l’état des lieux de mon appartement de la rue Daru, la personne qui s’est présentée pour le faire a fait une remarque que je n’oublierai jamais. C’était à la fin de l’état des lieux et nous étions dans la petite salle de bain. Un des deux battants de la fenêtre n’avait jamais pu s’ouvrir, car la tablette sous le miroir l’en empêchait, ce qui ne m’avait jamais vraiment dérangé. Celui qui faisait l’état des lieux remarqua cela et me demanda si c’est moi qui l’avait ajoutée. Je lui répondis que non, et lui me dit « c’est un peu couillon leur histoire ». Ils ne pouvaient peut-être pas faire autrement lui dis-je. Oh si ils auraient pu trouver une solution.*

  • En écrivant cela je n’osais pas même me demander si d’éventuels lecteurs penseraient que je ferais une référence à mon existence et non au comportement qu’on a entretenu avec elle. C’est impensable. Vertigineux, comme les six étages qu’il y avait en dessous.

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