Vous connaissez tous la bonne vieille disgrâce que l’humain a accordé à l’homme ? C’est une vieille antienne maçonnique que de voir l’homme d’un mauvais œil, l’homme de l’ancien régime peut-être, ou trop animal, qu’il faut absolument rendre humain. J’ai connu tous types d’humains, l’un d’entre eux qui était docteur généraliste disait en tant qu’humain je fais ceci, cela, je suis choqué par ceci, après avoir injurié la police suite à un contrôle routier. Il y a de bons humanistes, qui auraient dépassé le stade de l’humain, mais en fait tant de gens sont humains, inquiets, nerveux et revanchards, de vrais gentlemens. Des calculateurs, des opportunistes, des meutes, des masculinistes, de vrais hommes de l’ancien régime, de vrais animaux. Tandis que le poète séraphin… hm pas vraiment humain, mais on pourrait le reproduire à notre sauce bien moyenâgeuse. L’humain serait donc le fruit d’un long et interminable cycle de transformation, suite à des années de travail. A ne pas confondre avec des années de travail avec un CDD, car il y a de fortes similitudes entre ces deux travaux, je l’ai constaté. Mais regardons de plus près : qui a t-il de mieux chez l’humain, scientifiquement : les penchants animaux bien entendu, la douceur, l’amicalité, la joie, le durabilité, la sieste. Mais oui ! Vous pensiez que cela venait de la transformation ? Ou tout aussi bien : l’excitation nerveuse, la verve, les nerfs échauffés dans le dialogue et le partage. Vous pensiez trouver cela place de la Concorde à 18 heures ? Regardons une dernière fois : l’horizon, le nouveau, le lointain, dont rêvent certaines bêtes en transhumance, ou qui s’accordent un bain de lune, c’est de là que nous vient cette intimité prolongée et ces beaux rêves d’avenir ! Et ne me parlez pas de tous ces chats qui changent du tout au tout en un clin d’œil !