Un jour la peur fusait dans un regroupement d’humains, dans un square du centre ville. Mais ils ne criaient pas de frayeur, ils riaient, d’un singulier rire. Certaines sautaient en l’air comme si elles avaient été admises dans une grande école. Mais tous furent soudain paralysés, et le temps s’arrêta. C’est moi-même qui fut pris de frayeur, car je savais que je ne serais plus à l’abri de rien. J’en étais bien habitué, mais cette fois ci me semblait définitive bien qu etrangement plaisante. C’est là qu’on verra de quoi ils riaient. Quelle horreur avait été commise envers moi, on verra maintenant son horrible apparence. Mais eux étaient figés dans un rire mortuaire.