Les événements de mai 1969, c’est comme la terreur après la révolution diront certains. Le mois des cerises.
Le problème ne serait donc pas mai 68 mais la trahison de mai 69 ? Je pose la question.
« Le 27 avril, alors que le « oui » était encore donné gagnant quelques jours plus tôt, le « non » l’emporte par 52,41 % des suffrages exprimés. Quelques minutes après minuit, le 28 avril, un communiqué laconique tombe de Colombey-les-Deux-Églises : « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi ». Le président du Sénat, le centriste Alain Poher, assure dès lors l’intérim présidentiel.
Ce communiqué est le dernier acte public de « l’homme du » : pour éviter d’être impliqué dans sa propre succession, il passe le temps de la campagne en Irlande où il arrive le 10 mai pour un séjour d’un mois. Treize jours à Sneem puis à Cashel où il vote par procuration ; ensuite il s’enferme à La Boisserie pour y écrire ses Mémoires d’espoir qui prendront la suite des Mémoires de guerre ; il y mène une existence retirée voire recluse. »
Est-ce l’histoire officielle ou est-ce parce qu’il a été mis au courant de l’éventuel complot du 4 mai 1969 ?