Cynisme, pleurs

by Florian

 

Le cynisme s’annulera dans les bouffées antiseptiques du thym, les tranches de maquis, nuances vertes et oranges, qui ont la nuit des qualités de sommeil égales au tranchant du jour. Le cynisme ou l’entièreté des routes de goudrons, des chemins de traverse jusqu’à leur point de rupture, saturation qui n’a jamais été que ce même désert.

Des pleurs oniriques, cette sorte de liant, ciment manquant aux jours de malaises, qui ont la force d’un abysse sur la couche nocturne, le degré de la pente d’une falaise. Ces pleurs qui, dans l’entassement du calcaire millénaire, pénètrent la roche friable et fondent leur torrent aux arbustes dont a empêché la croissance sauvage.