Je (poème du néant II)

by Florian

 

J’entends les flaques de ventilation
Plonger dans un marasme de silence
Par la grille perchée

Il y a la femme
Groseille enfouie, visage
D’angles et de peau subits

Il y a une tension
Que dirait ma mère triste
Si elle me savait au néant

Plus dense que l’air inaudible