Ceux vers qui je me sens proche n’ont jamais accordé beaucoup de crédit à la culture hygiéniste qui est stable et toujours présente, mais n’évolue jamais contrairement à ce que l’on dit et comme on peut le penser. La culture hygiéniste s’adapte à ce qu’est véritablement l’évolution, et non le contraire. Elle ne fait pas de grande découvertes comme en a fait Louis Pasteur, qui était vraiment innovateur*. Elle peut prendre diverses apparences et se remarque dans les différentes branches des sciences humaines, politiques ou rigoristes. Elle peut même s’enticher de rébellion ou de désinvolture, de projets civilisationnels, de luttes des classes, etc. L hygiénisme permettait initialement aux civilisations de perdurer dans leur élan spirituel et civilisationnel, de se maintenir en vie pour mener à bien leurs projets et leur évolution. Mais si l’hygiénisme, comme on le perçoit depuis quelques années remplace l’élan fondamental par de l’hygiène, la spécificité qui est celle de l’hygiène, mentale* ou physique, devient contraire à l’évolution et amène paradoxalement à des comportements autodestructeurs.
- Humour.
- Non pas ici au sens d’une rigueur mentale.