L’être humain est naturellement peu sensible au mal. C’est un fait bien naturel et sain qu’il ne s’effondre dès qu’un mal est commis. Envers ceux qui lui ont été proches seulement il éprouvera plus ou moins d affliction selon le mal qui est advenu. Le narcissime pathologique se révèle ici : il est insensible ou prend du plaisir au mal qui est commis à proximité, ou bien il pleure un intérêt perdu. Le totalitarisme a cette fonction identique d’une population commettant le mal envers les siens. L’unification prend un caractère pervers quand les parties de cette unité n’ont aucun lien entre elles, ou bien quand les unes exploitent les autres. Des entités bizarres se forment, une laideur apparaît que certains artistes savent sublimer. Des artistes qu’on dit parfois dégénérés.