L’inversion de la vérité objective et optimale crée des remous et des dysfonctionnements. La pensée n’a plus un libre cours. Pour les adeptes de l’inversion, une part d’eux même fonctionne à plein régime, mais l’autre est à un point mort. Ils sont tels d’excellents sportifs courant au bord d’un gigantesque mur frontalier, chantant les louanges du pays voisin, ou plutôt espérant un jour le peupler. Pour les réfractaires à cette inversion, ils sont encore les habitants de cette terre promise. C’est comme s’il y habitaient déjà ou ne l’avaient pas quittée. Ils ont encore des mœurs anciens ou à venir. Il leur reste un pays en eux.