Il n’y a pas de divin dans la Franc-Maçonnerie. C’est une confrérie. Leur usage du symbole fait référence à quelque chose qui n’existe pas, mais dont ils désirent l’existence. Ils sont l’image prétendument moderne d’un ancien temps qu’ils veulent préserver, un peu comme des hipsters qui s’éloignent toujours plus du mouvement initial. Mais surtout ils ne croient pas au merveilleux. Leur Gadlu est un leurre auquel aucun Franc Maçon ne croit non plus. Ils serpentent autour d’une table vide, désirant améliorer quelque chose de révolu, et changer une autre qui ne le peut pas. Ils se perfectionnent à partir d’un élément extérieur à leur confrérie qui initialement ne leur appartient pas. Ils sont un blason devant une écurie vide. Leur ordre est aussi une manière d’ôter le contenu et la substance du savoir, ce qu’on pourrait appeler l’immanence. Il visent cela pourtant qui les changerait, qui les révéleraient, mais ils ne croient ni en Dieu, ni en la nature des choses. Ils sont un peu les moutons noirs de l’histoire, cherchant à rejoindre un troupeau éclairé.