Le peuple et l’élite.

La roture et l’élite ont subi une tentative d’inversion, flattant le désir des beotiens à ce sujet de prendre le pouvoir et venger leur jalousie, par exemple envers les médias et les politiques, qui sont l’élite.

S’il n’y avait pas de peuple, tous les politiques et les médias, qui sont l’élite, vivraient dans un monde harmonieux et paisible. Mais ils doivent s’occuper des petits.

Par peuple je n’entends pas nécessairement les pauvres, mais aussi bien ceux qui gagnent autant d’argent, voire plus, que les médias et les politiques. Je n’entends pas non plus les personnes bienveillantes, comme les médias et les politiques, mais les pauvres ères. Pour ce qui concerne les erreurs qu’ont commis certains médias, j’aurais tôt fait de les soumettre, et de les ramener dans le droit chemin.*

  • Ces trois notes, en vue d’un texte élaboré, sont typiques du comportement subversif de Florian Tomasini dont Jean Starobinski disait qu’il avait quelque chose de sacré, remontant aux origines du christianisme. Ce comportement tient autant du renversement que d’un rétablissement. Sa charge houleuse sème la confusion et la colère, mais sa vérité profonde relève d’une sorte de paix intérieure face à l’adversité. On renoue ainsi avec une tradition ancienne qui, selon Jean Starobinski, était celle des formations religieuses.

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