Une civilisation-Florian serait un beau petit champ avec un épouvantail, des orties, et des hannetons, un beau petit champ plein de fleurs avec de jolies maisonnettes, des forêts de paletuviers.
Il y aurait une belle anse de ferronnerie qui mènerait vers un autre monde, où les hommes des montagnes, roulés en boule, joueraient avec des pierres et des morceaux de verre.
Et au-delà, une superbe ville faite de poulaillers, de dindons farcis, de jongleurs et de lanceurs de sorts. Des grimoires chargés de ménestrels enlacés de pâturages et de verdoyantes bougies.
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Jadis, une secte noire comme de l’encre, s’était infiltrée dans les esprits et avait corrompu le monde et les journaux. Les gens étaient devenus très méchants, battaient les enfants et les animaux, cassaient les oreilles des renards et jetaient des pierres aux cygnes.
Ces vilaines personnes riaient dès qu’il se produisait un malheur et pillaient, brûlaient les villes. Ils prenaient l’argent des mendiants et donnaient des coups de pied aux nouveaux nés.
Mais un jour, une oie péruvienne pris une brindille en feu et la lança sur un Firefox qui chancela et descendit jusqu’à la cité où vivaient les sectaristes. Son pelage brûlait et il tomba dans la nappe à pétrole que les sectaristes exploitait en faisant travailler mille petits nègres.