Deux volatiles se recueillirent. Le goudron semblait avoir disparu. Des amarantes epiaient deux arbres qui croissaient. Un nid de vipère s’était espacé de la route.
Un temple semblait absent. La décharge à ciel ouvert avait disparu de son emplacement. Rien ne subsitait qu’un animal rieur, qui jouait avec un objet.
Une lettre était perdue dans un hall. L’immeuble imprécis et vague, était austère. Une statue defiait le temps dans une boucle de cheveux.
Des aines assoupies grimpaient aux branches. La gravité avait diminué. Des socles de charrues et des bornes kilométriques se perdaient dans un espace ténu.
Il n’y avait plus de sens, de mots et de lettres. Florian, accompagné d’une hermine, pensait à ses amis. Orphée était une lune au loin. Une nuée était perdue. Le ciel descendait sur terre. Des chants se taisaient.
Les mouvements de l’hermine étaient libres. Sans plus de prédateurs, elle paraissait de la même figure. Mais sa tristesse ne touchait pas de joie. Elle était un animal seulement et Florian la considérait comme telle.
C’est à ce moment que le séjour des heures, des temples et des arbres, prirent le sens obscur de la lumière.
Les hackers de la poétique de Florian furent ensuite exterminés avant la venue du nouveau monde.