Je crois pouvoir dire que je suis une personne sans aucune contradiction. Mais tout cela ne tient qu’à une seule chose : mes nerfs ne le permettent pas. Cela m’étonnerait qu’ils aient programmé cela dans mon génome, mais cela tient aussi à la maladie et au cannabis : ils m’ont immunisé contre le mensonge et le calcul. Comme Artaud qui avait souvent mal du simple fait de penser, mes nerfs cérébraux sont incapables de subir ce qui n’est pas vrai, profond et lointain. Je suis l’antidote à la violence et le Christ lui-même parfois me paraît confus, sectariste et négligeant.