Il n’y a pas de lettres dans la nature, contrairement à ce que tente de faire croire un certain intégrisme contemporain (les poulpes qui écriraient des lettres), sans doute pour laisser présager que l’on peut écrire un récit biologique, mais des chiffres, comme en témoignent les divers cycles, ou bien les cernes dans les troncs d’arbres qui se forment chaque année. J’étais un bon élève en mathématique sauf avec madame Espitalier qui officiait dans ce collège de satanistes qu’était le collège des Prêcheurs à Aix-en-Provence (je parle de beaucoup de professeurs qui étaient peut-être inclus dans le projet de la haine dont j’ai été victime). Cette énergumène de madame Espitalier dépassait ce qui était au programme pour les élèves (ce qui est illégal), ce qui fait que j’eus de mauvais résultats en mathématiques en cinquième et en troisième lorsqu’ils furent bons en quatrième avec un autre professeur. Cependant je prenais des cours particuliers qui respectaient évidemment le programme scolaire national et j’eus d’excellents résultats au brevet des collèges, comme ceux des meilleurs élèves de la classe en mathématiques.
Figurez vous qu’au brevet blanc, cette madame Espitalier, qui m’avait habitué aux mauvais résultats, s’offusqua que j’eus une excellente note et m’accusa d’avoir copié sur un bon élève de la classe en mathématique lors de l’examen et lors même que j’eus une meilleure note que lui. Ce à quoi je rétorque aujourd’hui : diable, mais où est la logique mathématique ?