Il s’est méfié toute sa vie que j’échappe à son emprise et que je devienne indépendant, socialement ou affectivement, afin que je sois toujours exploitable pour son commerce sexuel (tous mes souvenirs vont dans ce sens). Voilà les seuls liens qu’il y avait entre nous, avec quelques normalités dans la vie de famille.

Il avait aussi une troisième vie, en dehors de la secte et de la vie de famille qui était la vie professionnelle et où il avait la réputation d’être également un tyran, un censeur zélé qui se vengeait des élèves masculins qui l’auraient exclu quand il était scolarisé.

Il mourra évidement, sans jamais avoir ni connu ni compris l’amour.

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