Le port du Voile était une cité de belles femmes
Des riches parures les enlaçaient
Elles étaient éprises du vent
Qui faisait danser leur voile
Un marchand vint un jour et les mis en vente
Leur voile était en berne
Et celui du marchand tomba
Les bateaux à voile s’éloignèrent
On fit commerce de ces femmes
Et les vendit à des hommes sans voile
Qui répandirent leurs sabots sur elles
Et laisserent des morsures grossières
Mais un ange dessina sur une toile
Le souvenir des femmes aux ailes de gaze*
Et ses pinceaux descendirent sur terre
Leur apporter une éternité sans voile !
- N’y voyez aucune allusion.