Reflet

by Florian

REFLET

elle est seule dans l’immensité
l’immense béton
l’immense grisaille assoupie
ce tonneau ce rouleau qui ronfle
plein de sa poisse qui ne fermente
la toute morte saison qui n’en finit
pas de se perdre dans ses nuances
ses transparences d’un autre
un tout autre pays où ne sévit
l’opacité la terne cité
le tout qui se mange
qui se fond
à ce poème de merde
ce poème de morte saison