Le monde entier lit le journal intime de la petite Floriane. N’avez vous jamais entendu dire qu’il ne fallait pas lire les journaux intimes des adolescentes ? Cela peut avoir des conséquences. Il y a une référence à cela dans Terrifie 3. Il ne faut pas lire les journaux intimes des jeunes filles messieurs dames, enfin.
Quand les causes sont inédites les conséquences le sont aussi. Or il n’y a point cause sans conséquence n’est-ce pas ?
Est-ce que vous lisez le journal intime de votre fille monsieur ? Non devrait-il répondre, n’est-ce pas ? Car chez moi on en avait l’habitude et on faisait référence à mon intimité. Mais à l’époque on ne pouvait pas me tracer et certains de mes ami.es eux mêmes furent surpris que je puisse veiller plus tard qu’eux. Il faut croire qu’il y avait une certaine confiance, car je n’étais pas traçable. C’est un peu comme le monde d’aujourd’hui non ? Tout est traçabilité et voyeurisme, et tout le monde y perd.
Je disais à des amis de l’époque que la poésie était prostitution, exhibitionnisme et que les poètes étaient les pires de tous. J’exagérais sans doute, mais j’avais perçu du moins qu’il se passait de sales manies dans le monde littéraire. Que ne me trompais je pas ! Si seulement j’avais su à quel point cela était vrai.