by Florian

RUPTURE

C’était la même histoire du même corps
Dont on profite tout le jour
Le même corps étalé comme une mer
Permanente, qui se suffisait à chaque vague
Corps d’une femme et courant tiède
Circulant selon des lois millénaires

Cela finissait par s’annuler, par respirer
La même lisière de forêt, le même silence
Des fonds océaniques, sempiternel
Coquillage qui s’abreuve d’eau salée

Or il vint un au-delà.
Geyser de ce même corps
Qui enfreignait toutes les lois
Et trancha pour de bon les fonds des mers