by Florian

Contemplation (Spilliaert)

La route derrière longe les tas de sable et le champ gris
Et advient dans l’âme comme ces paquets aigris d’enfance
Ils logent maintenant dans l’ailleurs naissant et présent
Dans la dimension qui se fige de cet éternel présent

Toute la vie d’un homme déambule et charrie
Sa morte saison et sa stupeur face à cette altération
Face à cette fin qui bouge dans l’air imperceptible
Dans les quelques pyramides au loin blanches et crayeuses

Ton paysage est figé dans ces os noirs et ces perforations
Ces danses macabres sans mouvement ni lutte
Que ces pages grises et ces blocs qui s’imposent
Dans le tremblement des dunes ramassées