HÉRÉSIES

C’est le souvenir de la pierre
Qui entre dans leurs mains géantes
Et dans les grandes demeures où bruissent
Les grands profits de la modernité
On a tué la faiblesse qui pensait à raison
Pour des mains caleuses
On a tué ce qui était si faible que la force
Fait le bois des ardeurs

Il reste l’extase première
De se confronter aux heurts les plus durs
Il reste en tout point le bonheur
D’entrer dans les natures et les villes
Plein de l’ardeur des domiciles

On a tué ce qui était si petit
Qu’il reste les grands pans de ciel
Illuminés et jolis dans la nuit

Le béton et l’herbe ne sont plus de ce jour
Ce qui gouverne dans la main du poète
Ce sont des hérésies qu’on ne peut connaitre

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