ORPHÉE

Dans un bleu panoptique
Il y a la durée du soir orphique
Qu’un chien stupide a brisée*
Il y a des lignes d’immeubles
Et des villas et derrière il y a une colline
Où le saint** a conquis la grande énigme
Et la grande épingle qui est passée
Par l’égout et par la divinité

Je suis le seul à être parmi la multitude
D’autres esprits qui ne seront
Jamais les mêmes bornes et les mêmes racines
Dans l’allée et dans la grande bordure
Dans les haies qui se dessinent

C’est une semblance de symbiose si fine
Qu’Orphée seul passe par les lignes
De la musique inaudible
Et du rayon invisible

  • Un chien qui aboyait pour défendre sa propriété privée, vous voyez ce que je veux dire.
  • Flori.

(Poème écrit dans mon appartement de nuit, proche d’une haie voisine, m’inspirant des travaux de Maurice Blanchot et de moi-même.)

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