by Florian

H

J’entendais le bruissement de tes antres
En posant ma tête et ma main sur ton ventre
Les réseaux d’une sentimentalité fugace
Coïncidaient avec les tumultes de branches
Ou le bois de cervidés creusé avec des lames
Et cette poudre dansait comme des algues
Ou du plancton sauvage. Cela bruissait d’abord
Puis un léger battement se fit entendre.
Des portes s’ouvraient, et de la gelée éclatait
Dans les fuseaux drainés par le sang du cœur
Le monde vacillait comme on ouvre une canette
Au soir des ardeurs. Et la main d’un fossile revivait
Les crimes qui l’ont conduit à l’argile.