LA VILLE DE TOUJOURS
Quelle était cette ville
Parfois on aurait dit des champs verts coupés d’épis
Avec une maison de bois derrière
D’autres fois des silos et des murs blancs
A l’approche parmi des structures subalternes
Des grands emplacements dans un fluide si gai
Une telle conjonction de rêves et organismes
Un palais de brume dans la chaux du rêve
Maisons seules qui touchent le ciel
L’espace d’une réalité secondaire
Qui n’accroche jamais à ces épis
Et ce seul prisme seule étincelle
D’épis verts et de murs blancs
Ces seules concentrations sans encombres
La ville et la campagne sont nues
Et aucune machine ne les altère
Mais seul le fluide humain
Seul rêve et cerveau
Embrassent seuls humains
Hommes et femmes