by Florian

G.

j’ai senti le venin j’ai senti la fiole
de ses reins superbes
quel plaisir d’enfanter le rien
dans ce corps volumineux et sain
de tourner en dérision la vie
dans une pulsion bonne et excessive
d’aimer Géraldine
tant elle me réconforte en son sein
tant elle me donne de plaisirs
de l’aimer en allant et venant
dans le tumulte de son sein

ses reins superbes et sa majesté
sa grande chair et son esprit sain
et livide dans son âme de rien
être une femme superbe
fleurant à peine la rose d’une créature
à peine de la chair et du charbon
de la terre et de l’eau sur des berges
une terre humide que rien n’enfreint

comment elle s’est sculptée
dans la gésine du devenir.