La spiritualité est souvent un matérialisme de la religion, une religion sans foi. Son essence n’a rien de merveilleux ou de sublime, elle reproduit la foi ou le merveilleux. Elle aspire à un principe plutôt qu’une réalité profonde. Cette réalité est multiple et ne souffre d’aucun dogme. Cette réalité est délirante et euphorique. Elle est la chair du monde lorsque la spiritualité est son squelette. La spiritualité tente alors de reproduire son essence lorsqu’elle n’en garde que ses principes.