by Florian

 

Il n’y a, à vrai dire pas de distinction entre l’intellect et l’affect. Il n’y a pas non plus d’égalité entre eux. L’affect est une simple émanation de l’intellect. Ce monde est un tissu intelligible auquel on apporte du sens dans son rapport à soi. Certaines personnes ont un intellect plus développé, car leur place au monde s’est révélée être plus singulière, principalement avec l’apport de la civilisation.
Quand les choses ont du sens, l’intellect est stimulé, éventuellement il irradie vers l’affect, mais on ne peut pas dire que l’affect soit une chose en soi. Hors de sa dépendance avec l’intellect, il n’a aucune existence. Les sens ne sont qu’un moyen très primaire de percevoir le monde. Ils sont une nécessité première, ce n’est pas d’eux non plus que vient le trouble, mais de leur relation à l’intellect.
Le monde est intelligible ou ne l’est pas. Ceux pour qui le monde produit du sens, seront confrontés à l’intellect de manière plus subtile que d’autres dont les instincts sont restés plus primitifs. Quand l’intellect est stimulé, le monde irradie, et selon un mélange particulier avec les sens, il produit du sens, car à vrai dire sans le sens, les sens n’ont qu’une utilité pratique.