Akutagawa, respect

by Florian

 

La fée fit l’artifice, vitupéra comme on ronronne
Des faussetés, des choses râpeuses et gâtées
La fée d’une langue de chat buvait son lait timide

Cela traitait de choses graves qui causent la mort
Mais avec la tonalité juvénile, l’âge tendre et permis
Cela dérapait dans des écumes et des verbes inoffensifs

 

Cela parlait de sexe et de couples éphémères, des ex
Qu’on peut même encore baiser paraît-il et que c’est cool
La grâce était si touchante qu’on sentait un paradis fin

Ce n’était en définitive, rien de la vulgarité ordinaire
Mais des orties pures et blondes qui taquinaient l’espace
Je m’en servais pour approfondir mes mortes imaginaires

Et pourtant sur le retour, j’eus envie de me tuer
Non par haine, ni orgueil ou tout autre accès plaintif
Me tuer par un mystère que je n’aurais pas encore rejoint

J’y pensais, je pensais à bien à ce grand mal et m’échauffais
Je prenais quelque vigueur car j’étais plein de la leur
La mienne, voleuse, désirait un sérieux qui leur manquait