Le jeu du noir et du blanc peut faire figurer des nuances, des subtilités. Le noir et le blanc ensemble forment des visages, ils créent parfois des couleurs, ou bien elles entrent en accord avec eux. Mais l’absolutisation, qui est le faux, la doctrine ou bien l’opinion, qui est le dogme, voilà ce qui n’a pas de nuances, ce qui est dans la violence des contraires irréconciliables. Quelqu’un de libre sait jouer avec les contrastes, mais quelqu’un de faux les cache, et fait des opposés des lois et des doctrines qui ne peuvent produire de nuances et de dégradés. La peur en est à l’origine, la peur de ces nuances et dégradés, soit d’une vie pleine et libre.