Hölderlins Traum

by Florian

J’ai l’énergie du désespoir ainsi que le moteur permanent d’une beauté radieuse qui me comble. J’ai la finesse d’un rayon, l’électricité des choses et la modernité, la fraîcheur de la vision. J’entreprends des aventures folles sans perdre le grain de l’excitation et sans que rien ne se passe. J’ai toute la vitamine de l’enthousiasme. J’écris ma douleur, j’en fais une citrouille effrayante que je greffe sur l’amour et la pureté. Je suis prêt, je réponds au bonheur qui me saisit, je l’écoute et le froisse. Je sens une pointe d’azur me tourmenter, me défaire. Je connais sa disparition, cet abandon de soi, cette désertification, ce vague Sahara qui prend de l’ampleur sous un soleil de plomb, ce poids des rayons qui se vulgarisent. Je connais les choses qui passent.