by Florian

DESOLATION D’UN PEINTRE

Lui avait compris que la fournaise
La calcination et le tumulte
Précèdent les heures de la spirale nocturne
Et qu’ainsi la région et le leurre
Ont leur point d’appui dans ce qui est stable
Un autrefois et une culture
Les cultures n’étant jamais rien
Ce qui ne se résume

Le jour cinglant est la nuit du feuillage
Dans la durée s’épuise le bruit languissant
De chausses ou d’un autre esprit mais dans le feu
Et le cratère sont les langues et les bris
On entend presque la sève durcir
On sait que le mal dépérit