Lettre d’un oublié

by Florian

 

Pourriez-vous ne plus exclure d’emblée le cri primitif poussé par un quelconque trou du cul qui vous le porte à la face, ce cri en définitive est tout à fait recevable quand on y pense, ce n’est rien qu’un cri comme les autres venant du fond du gosier. Vous le confinez dans la folie de sa passion première en ne le recevant pas. Ecoutez un peu plus longtemps ce cri venu des profondeurs, vous verrez ô combien il porte.

Ce cri n’est pas plus étranger aux geysers qui crachent que n’importe quelle bonne parole, vous devez apprécier toute son intonation, sa signification et ses charmes. Ce cri vous chie à la gueule toute la merde qui vient des galeries profondes que vous avez vous-même chiée. N’épurez pas votre propre merde sans vous soucier de ceux sur qui vous avez chiés.

Nous avons droit, nous autres merdes de remonter à l’origine de notre chieur et de lui lâcher sa merde qu’il nous a porté à la gueule. Nous avons droit à l’expression, fusse t-elle profondément merdique. Soyez convaincu que les égouts portent toute la poisse de votre fortune et qu’elle jaillira au travers de votre trogne tant que vous chierez.