Le monde et le progrès

by Florian

 

Le monde n’a pas tout à fait réussi. Il y avait la possibilité d’un idéal vrai et tous ceux qui l’ont étudié sont parvenus à sa vérité. Bref tout pousse à croire que le bonheur existe, trempé là dans une flaque, un champ de nacre, le goudron, les pavés, la terre battue, tous les épis et les structures de verre, les choses immenses en acier qui crient au songe, un fou de fer lancé à trois cent kilomètres à l’heure.

Mais ce foutu désir de progrès dont on ne peut peut-être pas se passer. J’aime ce foutu champ de sable, ses crêtes sur les dunes et ses roches en dentelles qui affrontent l’ozone, la bourrasque du possible tout ce qui nous martèle.

Oui tout fut possible.